On a du mal à croire que l'on est déjà le 11 novembre. Les feuilles sont déjà tombées des arbres malgré la douceur ambiante et les jours ont beaucoup raccourci.
D'ici quelques temps, l'hiver ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez... Qui dit arrivée de la saison hivernale, dit trêve.
L'occasion de recharger les batteries, faire d'autres sports ou ce que l'on veut. Le retour sur le vélo est prévu dans un mois...
Il y a souvent 2 questions auquel tout individu
normalement constitué a été amené à répondre un jour ou l'autre.
La première: C'est quoi ta passion ?
La seconde : d'où tu viens ?
Autant la réponse à la première est facile
et évidente : le cyclisme. Autant à la deuxième, je suis partagé entre répondre
un truc du genre : "laisse tomber, tu ne connais pas" ou "un
coin paumé". Mais je ne sais pas pour quelle raison (peut-être du
chauvinisme), j'ose un "Je viens de la Maurienne". Il y a dès lors 2
types de réactions dans le visage des gens. Soit ils ne connaissent pas et la
discussion s'arrête ici, soient pour une quelconque raison ils savent où se
situe la vallée. Et on débouche ensuite sur une conversation pleine de clichés
et stéréotypes sur la Maurienne et la pratique du cyclisme. Dans ce post, je
présenterai les meilleurs (ou pires, ça dépend du point de vue) clichés auquel
j'ai été confronté pour dire que je fais du vélo en Maurienne
1) Mais ça grimpe par chez
toi
Non sans déconner, je ne savais pas !!! Y’a
juste les cols les plus durs et mythiques du tour de France.
2) Tu fais quoi comme sorties pour
rouler
En général, je fais Chaussuy Madeleine
Glandon pour m'échauffer et après je fais des intensités dans la croix de fer. Et
enfin je fais retour au calme dans le col du Télégraphe et le Galibier.
Plus sérieusement, la première partie de la sortie est souvent la même ;
tu descends la vallée du côté d'Aiguebelle et après t'improvises. Puis quand tu
en as marre, tu fais le chemin inverse. Tu dois garder en mémoire que c'est
très répétitif quand tu roules à l'année en Maurienne!
3) Ce n’est pas trop dur pour
rouler ?
Ben bien sûr que c'est dur ! Mais c'est ça
qui est bon ! Soit tu te coltines vent de face pour descendre dans la vallée,
soit tu choisis la voie de la sortie montagneuse chantier. Quoi qu'il arrive,
aux jambes tu auras mal. Mais plein la vue tu prendras, vu que les paysages
sont magnifiques !
2) Mais tu fais du vélo même en
hiver...
Ben oui la saison commence au mois
de mars donc pour arriver en forme, tu dois Forcément rouler l'hiver dans la
vallée. Et croyez-moi, c'est tout de même sympa même si il fait froid et que la
luminosité commence à baisser à partir de 15h. Malgré cela, on a quand même un
temps clément et sec en période hivernale.
3) vu ton gabarit, tu dois bien
grimper
Ben oui, c'est bien connu quand t'habites
en Maurienne, toute tes sorties sont des chantiers avec des journées à 15 000 m
de dénivelé+. C'est pour ça que quand ça grimpe, je galère à hisser mes 1, 86
mères en haut des bosses. Heureusement tu peux faire des sorties moins chantier
en roulant dans la vallée.
4) "Je connais vers chez toi,
je suis allé une fois à Courchevel"
Mais non, ça c'est la tarentaise. La
Maurienne c'est la vallée qui a su préservez son côté authentique et sauvage.
5) Et l'été, les gens font quoi ?
Du vélo pauvre idiot
Mais
sinon, j'adore faire du vélo dans cette vallée
(A part quand y'a ce vent de malade !!!)
Sur le papier le principe et le concept de Strava sont
alléchants! Les fondateurs sont partis du principe que puisque tous les
sportifs (du moins cycliste et runners) ou presque sont équipés d'un compteur
GPS, alors pourquoi ne pas utiliser ces données afin que n'importe qui puisse
se mesurer aux autres. Vous annoncez détenir le record de la montée de la
boulangerie derrière chez vous, mettez-le sur Strava et vous aurez très vite
confirmation de votre record ou pas ! La communauté autour de cette application
augmente de jour en jour. A tel point qu'aujourd'hui toute ma famille est
inscrite (même ma mère si si !). Dans ce billet,
j'exposerai les 7 choses qui m'énervent le plus sur Strava.
1) Tout commence par un
email
Oui, ce mail qui indique que le record que je détenais
sur la RN03 entre le rondpoint de l'autoroute et le panneau de limitation à 50
km/h, 200 m avant l'entrée du village. Et ben, un pimpim vient de le faire
tomber !
2) Il a battu mon KOM,
mais je sais qu'il a triché. Il a forcément triché ...
En général quand, tu reçois cette terrible nouvelle,
tu regardes combien de secondes (minutes), il t'a mis dans les gencives. Et
quand tu vois que ce pimpim, il te met à l'amende complet, tu te dis soit le
gars c'est Chris Froome et là je tolère, soit il a triché. Ce n’est pas Chris
Froome, il a forcément triché. Car réaliser ce segment qui est situé sur une
montée à 8 % et en plus à 60 Km/h, tu sais que le gars, il vient de le faire en
voiture ou en moto ! (oh le petit salaud).
3) Quand j'essaye de
signaler cette performance inhumaine mais que je galère à
trouver comment !
Pas possible de laisser cet affront impuni, il va forcément avoir des
représailles. Il faut que le monde sache que cette pourriture est un tricheur !
Donc là, tu cherches désespérément, le moyen de faire éclater la mascarade. Au
bout de 3 heures de recherche intensive sur Google puis sur Strava, tu parviens
à trouver la fonctionnalité de signalement ! Tu remplis calmement, ce magnifique formulaire et
tu cliques sur envoyer.
4) Je m'aperçois que je
suis en train de signaler le segment et non la performance de ce chacal
Conspiration et le pire c'est que Strava est au
courant de la supercherie. Il t'indique même ce que tu veux faire mais il ne te
dit pas comment ! Tu repars donc désespérément à la chasse aux
infos. Dans un obscur forum traduit d'un dialecte que tu assimileras à du
Russe, tu découvres comment faire. Tu fais comme marqué dans le forum et tu
envoies le formulaire. C'est bon, l'honneur est sauf et tu as toujours moyen de
te rassurer car :
5) Même si j'ai perdu ce
KOM, j'ai toujours celui qui part 500 mètres plus bas et celui qui arrive
1 km plus loin.
Je fais beaucoup de vélo dans les alpes et pour un
même col tu as environ 300 segments ! Donc, le chacal a peut-être triché pour
me voler celui-là, mais j'ai toujours le KOM sur les 299 autres segments de la
montée. Ça y est, je viens de récupérer le KOM ! Strava a enfin rayé des
tablettes cet imposteur ! Pas de chance, le Tour de France passe par mes routes
d’entraînements l'année prochaine.
6) Et là, je sais que
c'est la fin ! Je vais être derrière les 200 coureurs du Tour.
Tu ne sais pas pourquoi mais cette année le Tour qui a
l'habitude de passer par des grands boulevards, décide de passer par les
petites routes de campagnes. Celles où tu as tout tes KOMs, Et tu réalises
soudainement qu'un peloton de mutants va tout rafler sur son passage. Et le
pire dans l'histoire, c'est que tu ne peux rien y faire. Ah si seulement Strava
avait la fonctionnalité signalez cet athlète car il est louche niveau dopage.
Alors là, dans un éclair de lucidité Stupidité, tu te dis
qu'il ne te reste plus que les descentes.
7) Alors, je prends des
risques inconsidérés pour sauver mon honneur, et pour montrer qui est le plus
fort ici ! Et merde, je me suis fait signaler mon segment !
Vous l'avez surement remarqué, le Selfie ne touche plus seulement les jeunes ados pré pubères ! Les aficionados de sport en tout genre filment leurs exploits à l'aide de cet accessoire. Et cela, les constructeurs d'Actions cams Caméra d'actions (on est en France !) l'ont bien compris. D'ailleurs, ils proposent ce produit indispensable (?) à leurs catalogues déjà bien fournis d'accessoires plus ou moins utiles. Si je ne devais choisir qu'un seul accessoire parmi cette pléthore d'outils pour ma caméra, mon choix se porterait sur la barre GoPro 3way. Puisque comme nous allons le voir, il ne s'agit pas que d'une simple perche pour se prendre en photo.
GoPro propose un équipement qui permet de filmer et de se filmer dans presque toutes les positions. A l'aide de petits ergots qu'on desserrent et resserrent, on peut obtenir plusieurs positions (3 d'où le nom 3 Way, mais je suis sûr qu'avec un peu d'imagination, on peut en obtenir bien d'autres !)
Il y a même un trépied qui vous permettra de réaliser de magnifique Timelapse
L'accessoire est relativement compact une fois replié (environ 22cm) et mesure une cinquantaine de centimètres quand il est déplié au maximum. Croyez moi, cela est largement suffisant pour se filmer en mode selfie. Les parties qui servent de rallonges à la perche sont faites dans un plastique de bonne qualité. C'est à dire que quand on visse les petits ergots, on sent que le plastique ne travaille pas. Le manche semble en métal et entouré d'un bon grip, type manche de club de golf ( j'en ai pas touché souvent, mais je les imagine comme ça). J'ai été surpris qu'il n'y ait pas de dragonne fourni avec le 3way, malgré l'emplacement prévu à cet effet. Sûrement la stratégie pour qu'on achète la dragonne gopro ! Arf maudit soit le marketing !... Malgré cela, je suis convaincu que la principale force de ce produit résidé dans sa polyvalence..
Si vous devez avoir un seul accessoire avec votre caméra, ça doit être celui là !
En résumé, c'est un produit très intéressant et un must have pour tout les propriétaires d'actions cams. J'en profite également pour préciser qu'il n'est pas indispensable de posséder une caméra gopro pour utiliser l'accessoire. En effet, j'utilise une Garmin virb élite et grâce à l'adapteur fourni avec la caméra, je peux la fixer sur le 3way. Parmi les points noirs, un des gros points faibles de cet accessoire reste son prix, comptez 75 euros, surtout que l'on peut trouver des perches a selfies pour une vingtaine d'euros... Si l'on veut rester sur un périmètre comparable, il faut ajouter, à la barre, un trépied d'appareil photo. Et là, les prix peuvent vite s'envoler. Le premier prix pour cet accessoire a la Fnac se situe aux alentours de 149€. Bon il est vrai que l'on ne peut pas comparer ce type de produit avec cette barre de gopro. Mais il faut avoir cette idée à la tête quand on cherche à comparer ce produit.
Avec la pince à cheveux pour se donner une idée de la taille
En guise de premier billet pour ce blog, je vous propose de revivre à travers ces quelques lignes notre aventure cycliste autour du lac de Côme.
1 - Mais c'est où !
Como se situe au nord de l'Italie dans la région de La Lombardie. Cette ville de 83 000 habitants n'est qu'à une cinquantaine de kilomètres de Milan et à une trentaine de la frontière Suisse.
Au niveau paysage, j'adore ! : un lac immense au milieu des montagnes !
2 - Et pourquoi Como ?
Primo, c'est une destination magnifique et romantique. Secundo, Star Wars a été tourné là bas. Et tertio, Georges Clooney a une maison là-bas et la campagne de pub Nespresso a été tournée ici !
Petit Souvenir
3- Et comment c'était ? Trop bien, évidement !
Trop bien, on a fait 3 étapes d'une cinquantaines de kilomètres (enfin ça c'était pour la chérie, car je me tapais l'allez-retour pour allez chercher l'auto !)
Petite boucle sympathique au départ de Como et arrivée à Lecco ! Surement une des boucles les plus dures du voyage ! Rassurez-vous, le Galibier est 100 fois plus dur, ici on arrête pas de monter descendre des petites côtes casse-pattes. Au niveau des routes, on est à flan de collines sur une chaussée typique italienne. C'est à dire étroite, sinueuse et avec un bon revêtement bien gras ! N'oublions pas d'ajouter une circulation assez dense et des italiens avec une conduite sportive.
Après s'être fait doubler une ou deux fois par des cyclistes, je remarque qu'en plus d'avoir du très bon matériel (Pinarello, Cervélo en Dura-ace Di2), ils sont tous équipés d'un éclairage. Nous ne tarderons pas à découvrir la raison. Les routes au bord du lac sont parsemées de tunnels plus ou moins long (jusqu’à 4 km de long). Heureusement nous avions prévu le coup et nous nous étions équipés en conséquence.
Après une courte nuit et un excellent repas (de bonnes pâtes italiennes !), nous reprenons la route à destination de Gravedona. Ce deuxième jour fut plus facile que la veille, moins de dénivelé et surtout un fort vent de dos (très appréciable), ainsi qu'une grosse frayeur : à vélo sur l'autoroute (si si et c'est même un segment Strava dont le Kom est à 61.5 km/h de moyenne). Nous regagnons une route plus calme avant de passer par un village magnifique du nom de Varenna. Nous nous y sommes arrêtés afin de reprendre des forces (hum le bon Panini). Puis nous avons repris la route à destination de Gravedona.
On a passé la nuit dans une super auberge, c'est un peu rustique au niveau de la déco et le confort est un peu spartiate. N'empêche que les propriétaires sont adorables et la cuisine est excellente; le tout pour un rapport qualité prix imbattable. Une adresse à retrouver ici : Un endroit pour bien dormir et manger à Grazzano
Jour 3 ) A la recherche de la maison de Georges Clooney
Ça y est, c'est bientôt la fin de notre "Périple" et toujours pas de trace de la fameuse maison de Clooney! Elle est forcément sur le trajet de ce dernier parcours, alors on a ouvert les yeux et on a pris des selfies devant toutes les maisons classes qu'on a trouvé (et y'en a beaucoup !).
Donc nous sommes partis de San Siro pour rallier Como en passant par la maison de Georges.Attention Spoiler, on la trouvé. Malheureusement, il a pas voulu nous ouvrir et on voulait pas se prendre une amende (Potin Closer). On est juste passé en vélo et on s'est arrêté manger un bon poisson avec des frites (on fait le job ou on le fait pas !). Pour finir notre tour, là où nous l'avions commencé quelques jours plus tôt.